terça-feira, 11 de novembro de 2014




   La pluie sur Venise: on dirait qu'elle se parle en douce à l'oreille, cherchant à rassembler son grand corps de gouttes dispersé en millions d'éclats qui éclaboussent, de toutes les perles de l'Adriatique, les yeux sans paupières de tant de statues d'anges dont les ailes soulèvent la ville, tapis volant au-dessus de la mort.


  Alyn, Marc. La Combustion de L'Ange, Poèmes 1956 - 2011. S/c.: Le Castor Astral, 2011, p 276.
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